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Mal du 21e siècle s’il en est un, le stress n’épargne pas grand monde. À force de « métro-boulot », on oublie « dodo » et on est vite au bout du rouleau! On court partout, tout le temps, et on finit souvent par oublier, justement, de prendre le temps. La lenteur, souvent associée à tort à la paresse, en a pris un coup. Et devenue rare, elle a pris de la valeur.
Tricoter, c’est prendre un fil et des aiguilles et créer un peu ce qu’on veut, maille après maille. Mais si le produit fini peut certes épater et nous procurer un peu de fierté, c’est le processus même qui fait des miracles. Tricoter, c’est apprendre la patience, se réconcilier avec le temps. C’est aussi un moment pour soi, pour se concentrer à laisser nos mains valser avec les aiguilles et caresser les fibres, loin des tourbillons de pensées qui peuvent nous habiter. Bref, tricoter, c’est se donner le temps d’apaiser son esprit.
Quand j’ai décidé de vraiment apprendre à tricoter, de dépasser les bases que m’avait enseignées ma grand-mère, je ne savais pas quel bien ça allait me faire. Je voulais surtout, un soir par semaine, laisser de côté la pression et la folie du quotidien. Mais c’est devenu beaucoup plus que ça. Aujourd’hui, le tricot, c’est carrément ma thérapie contre le stress et le yoyo des émotions.
Avant de dormir, au moment où je sens qu’il faut que je m’oblige à prendre une pause, entre amies autour d’une tasse de thé, et même dans le métro, je sors mes aiguilles de mon sac et j’oublie tout. Et au lieu de « métro-boulot », j’ai « tricot-boulot », et du coup, j’ai retrouvé le « dodo ».
Mariane
Mariane, ou Ana de son petit nom, c’est un fil (euh, une fille!) de dentelle rosé mi-soie mi-mérinos. L’art dans l’âme et la passion au bout des doigts, elle aime le tricot, bien sûr, mais aussi les rêves, la musique, les langues, les rayons de soleil et les petits pieds dans l’eau. Quand elle descend de son nuage, c’est pour écrire sa thèse.Retrouvez Mariane sur le web: KNIT’NANA, sur INSTAGRAM et sur RAVELRY.